Ces premiers jours de janvier sont à marquer d’une pierre blanche. Le Palais Garnier reçoit une compagnie invitée, en l’occurrence le Béjart Ballet Lausanne (BBL), qui ne s’y était pas produit depuis 2010. Entre-temps, le chemin du Presbytère, où loge la compagnie, à Lausanne, a tangué, à la suite des inondations qu’a connues la ville.
L’École Rudra-Béjart, fermée au printemps 2021, et la compagnie, soumise au même moment à un audit, ont basculé. Rudra-Béjart n’a pas rouvert. Et le BBL s’est vu doté d’un directeur général, Giancarlo Sergi, ancien président de Swiss Basketball - censé rapporter des mécénats - et d’un DRH.
Deux séries de représentations
Gil Roman continue à la direction artistique: «La fermeture de Rudra est désolante. Je n’ai plus assez de danseurs pour monter Le Sacre du printemps», confie-t-il. Cependant, la compagnie, fragilisée après le Covid, reprend son activité: 65 représentations cette saison, avec des tournées qui l’ont déjà menée en Chine, à Athènes, à Zurich, à Barie (Gironde) et qui vont encore…