Béjart Ballet Lausanne: la difficile survie

Réservé aux abonnés
Bhakti III sera notamment au répertoire du Béjart Ballet Lausanne lors de ses représentations à l’Opéra de Paris. BBL - Gregory Batardon

Fragilisée par le Covid et un audit, la compagnie suisse présente au Palais Garnier un programme vu et revu, mais inusable. En revanche, le ballet de Gil Roman, directeur de la troupe, présenté à Versailles en 2019, ne convainc toujours pas.

Ces premiers jours de janvier sont à marquer d’une pierre blanche. Le Palais Garnier reçoit une compagnie invitée, en l’occurrence le Béjart Ballet Lausanne (BBL), qui ne s’y était pas produit depuis 2010. Entre-temps, le chemin du Presbytère, où loge la compagnie, à Lausanne, a tangué, à la suite des inondations qu’a connues la ville.

L’École Rudra-Béjart, fermée au printemps 2021, et la compagnie, soumise au même moment à un audit, ont basculé. Rudra-Béjart n’a pas rouvert. Et le BBL s’est vu doté d’un directeur général, Giancarlo Sergi, ancien président de Swiss Basketball - censé rapporter des mécénats - et d’un DRH.

Deux séries de représentations

Gil Roman continue à la direction artistique: «La fermeture de Rudra est désolante. Je n’ai plus assez de danseurs pour monter Le Sacre du printemps», confie-t-il. Cependant, la compagnie, fragilisée après le Covid, reprend son activité: 65 représentations cette saison, avec des tournées qui l’ont déjà menée en Chine, à Athènes, à Zurich, à Barie (Gironde) et qui vont encore…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous