Le mirage des rassemblements alternatifs à la Nupes

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«Nous appelons à un rassemblement qui dépasse les quatre partis de la Nupes», indiquait-on dans l’entourage du secrétaire national Fabien Roussel le 19 décembre au soir. Abdullah Firas/Abdullah Firas/ABACA

Par-delà les murs de l’Assemblée nationale, socialistes, écologistes et communistes veulent donner le tempo dans la perspective d’un nouveau rassemblement de la gauche.

L’invitation est restée lettre morte. Le 19 décembre, le coordinateur national de La France insoumise (LFI), Manuel Bompard, prend la plume pour proposer aux autres partis de gauche (Les Écologistes, le Parti socialiste, le Parti communiste et Génération.s) une réunion d’urgence. Il évoque des circonstances exceptionnelles: la majorité présidentielle se craquelle après avoir trouvé avec Les Républicains un accord sur la loi immigration, qui a suscité l’assentiment - et bientôt le vote - du Rassemblement national.

Le leader Insoumis rejoue la ritournelle de l’union des gauches, dans le but de «faire avancer l’alternative à la coalition des droites sur les positions d’extrême droite». Mais ses anciens partenaires de la Nupes, qui ont tous tourné le dos à Jean-Luc Mélenchon après l’attaque du Hamas le 7 octobre et les positions jugées polémiques de son mouvement, ne l’entendent pas de cette oreille. Personne n’a daigné répondre au courrier, à l’exception du microparti Génération.s, qui ne cache…

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