Ministre sur le départ, réformes remisées, pénurie de profs… Une rentrée dans l'instabilité politique
Les rares messages venus de la Rue de Grenelle - où Nicole Belloubet et son cabinet ont (vraiment) fait leurs cartons cette semaine - se suivent et se ressemblent depuis les législatives de cet été, qui ont laissé la vie politique en suspens. Le 16 septembre, le ministère de l’Éducation a fait savoir que le brevet des collèges, dont les règles devaient être revues dès cette rentrée, ne serait finalement pas modifié pour l’année 2024-2025. Les textes officiels n’ont pas été publiés à temps.
Au placard donc, cette réforme annoncée en 2023 par un Gabriel Attal alors ministre de l’Éducation, qui promettait de rendre l’examen plus exigeant et d’en faire une condition pour accéder au lycée. Elle rejoint les dossiers, également remisés, de la réforme des enseignants et des nouveaux programmes pour l’école primaire. « Il ne reste pas grand-chose du “choc des savoirs ”. Et c’est tant mieux », assène Élisabeth Allain-Moreno au SE-Unsa.
Des mesures structurelles
La rentrée scolaire 2024 promettait…