Il y a 80 ans, l’année 1944 sonnait le début de la Libération de la France. Pendant l’Occupation , les résistants avaient joué un rôle mineur mais non négligeable dans la désorganisation des armées du Reich . L’occasion d’évoquer une branche importante mais méconnue de ce mouvement : la Résistance catholique. Un courant à part entière, avec ses journaux clandestins, ses réseaux et ses héros. Le Figaro revient sur sept de ses figures emblématiques.
27 janvier 1943. En ce matin d’hiver, un prêtre presse le pas dans les rues occupées de Lyon. Arrivé rue Constantine, à deux pas de l’hôtel de ville, il frappe à la porte d’un petit local. Mais c’est un policier allemand qui lui ouvre. Il fait mine de s’être trompé d’étage. Trop tard. Pierre Chaillet est arrêté.
Ce jésuite était recherché depuis plusieurs mois. Pourtant, la Gestapo n’avait nullement prévu de lui tendre un piège ce jour-là. L’objectif de la descente rue Constantine était d’inspecter…