Gaza : « La pression populaire est indispensable pour mettre fin à la guerre et éviter un génocide »
De la remise en cause des relations économico-militaires avec Israël à la reconnaissance de l’État palestinien (en mai 2024), l’aile gauche de la coalition qui compose le gouvernement dirigé par Pedro Sánchez a œuvré pour pousser l’Espagne à passer de la prudence diplomatique à une position plus ferme et déterminée en faveur de la cause palestinienne.
Alors que, enfin, la politique génocidaire du gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahou et ses inqualifiables conséquences à Gaza commencent à sortir certains pays occidentaux d’une torpeur complice, le député du mouvement Sumar (parti membre de la coalition au pouvoir) Agustín Santos – que l’Humanité a rencontré le mois dernier à Madrid – rappelle la nécessité de reconnaître la Palestine afin d’être en mesure d’ouvrir les négociations qui pourraient mettre un terme à la guerre.
Mais pour l’ancien représentant permanent de l’Espagne auprès des Nations Unies (2018-2023), étendre sur tout le continent la solidarité des mouvements sociaux et des partis de gauche envers la Palestine reste primordial afin que les positions avant-gardistes du gouvernement espagnol...