«Ce n’est pas la fin de la Ligue des champions pour nous» : les Parisiens veulent encore y croire après Bayern-PSG
Joao Neves (milieu du PSG, après la défaite 1-0 sur le terrain du Bayern Munich ) : «On doit toujours rester ensemble jusqu’à la fin. Et on la fait ce soir. Après l’expulsion (de Dembele), c’était plus dur… Mais c’est le football. Il faut faire avec. On a tout fait pour ramener les trois points. Peur pour la qualification ? Non. Avec l’équipe, on sait que le plus important est de jouer notre jeu. C’est le meilleur moyen d’accéder au prochain tour. Matfey Safonov ? Tout le monde fait des erreurs. Tout n’est pas de sa faute, c’est de celle de l’équipe. Même chose quand un attaquant marque, c’est le fruit du travail de l’équipe. On reste ensemble. Il n’est pas question de pointer quelqu’un du doigt. C’est ça, une équipe. Un message aux supporters ? Je sais qu’ils sont déçus, comme nous. On n’aime pas perdre… On s’est battus jusqu’au bout et je suis sûr qu’on fera tout ce qu’on peut pour faire mieux dans cette Ligue des champions.» (en zone mixte)
Vitinha (milieu du PSG) : «C’est difficile de parler… On a tout donné. On ressort avec l’impression que le match aurait été différent si on n’avait pas pris le rouge (Dembélé à la 56e). Mais après le rouge, c’était vraiment dur de faire les efforts physiques. Le Bayern à un de plus, c’était vraiment difficile… En première période, les deux équipes ont effectué un pressing intense, c’était difficile de jouer, ils ont eu plus d’occasions en première période mais le but arrive sur un corner… Les limites de l’effectif ? Non, je continue à dire qu’on a une très bonne équipe et qu’on peut battre les meilleurs, faire de bons matchs. Malheureusement, on n’a pas de chance dans cette Ligue des champions… On n’en avait déjà pas eu dans les derniers matchs. Là, ce rouge, chance ou pas, ça devient difficile. La qualification ? On ne va pas le cacher, la situation est difficile. Il reste trois matchs et il faut gagner les trois. On va tout faire pour cela.» (sur Canal+)
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Ça devient difficile quand un joueur adverse bloque le gardien, qui ne peut rien faire.
Gonçalo Ramos
Gonçalo Ramos (attaquant du PSG) : «C’est évidemment un bon sentiment de retrouver les terrains. Je le sens bien (il n’avait plus joué depuis le 16 août, NDLR). Malheureusement, on a perdu, mais c’est bien d’être revenu et je suis prêt à aider l’équipe dans les matchs à venir. (…) Je suis prêt, je suis là, je peux jouer tous les matchs. L’expulsion d’Ousmane Dembele ? Ça arrive. Il avait déjà un jaune et sur un tacle, l’arbitre a décidé de lui en donner un deuxième. Le sentiment ? On est tous déçus mais on ne peut plus rien faire aujourd’hui. On est déjà concentrés sur le prochain match. On peut encore nous qualifier en C1 et on est concentrés là-dessus. (…) Si on a peur pour la qualification ? Non, on n’a peur de rien. (…) C’était un match 50/50. On le savait avant le match. Le message du coach lors de son entrée ? Il m’a demandé de courir et d’aider l’équipe à presser parce qu’on n’était plus que 10. (…) Dur de créer des situations ? Au début, ce n’était pas simple, ça a été un peu mieux après mais il y a eu le rouge… Après ça, c’était dur parce qu’ils sont aussi bons que nous… Alors à un de plus… La composition de départ ? Je ne commente pas cela. Le coach fait ses choix et il faut les accepter, les comprendre, y croire. On n’a pas été surpris. On s’attend à tout et on est tous prêts à jouer à toutes les positions. Un message aux supporters ? On va continuer de travailler. Ce n’est pas la fin de la Ligue des champions pour nous. Il reste trois matchs. On va travailler dur pour les gagner et accéder au prochain tour.» (en zone mixte)
Marquinhos (capitaine du PSG) : «Le but et Matfey Safonov ? Je suis allé demander à l’arbitre ce qui s’est passé, car il y a un joueur qui le bloque, et il ne joue pas le ballon. Après, ça devient difficile quand un joueur adverse bloque le gardien, qui ne peut rien faire. C’est un but sur corner. Et on sait que les corners sont très importants. On avait été piégés par Dortmund sur un corner aussi la saison dernière. C’est encore le cas. On n’aime pas parler de l’arbitrage mais ça a été difficile contre nous, il ne nous a pas facilité la tâche. Toutes les situations 50/50, c’était pour le Bayern. Sur le but encore une fois, le gardien est complètement bloqué. L’arbitre a pris sa décision et n’a pas donné de faute. Ce qui a manqué ? Physiquement, ils étaient plus frais que nous dans le combat. On a été meilleurs au fil de la rencontre dans les duels, on a réussi à jouer quelques contres en transition. On savait qu’ils allaient presser dès la première minute. On voulait prendre les espaces dans le dos de leurs milieux pour aller vers l’avant et profiter des espaces. En première période, c’était un match serré, on a essayé de les presser, avec notre philosophie. On a pris quelques risques en trop. On a changé en deuxième période. Le coach a avancé Haki (Achraf Hakimi). Il m’a mis un peu plus sur Kingsley (Coman) pour mieux gérer la profondeur. Mais après le rouge, c’est devenu vraiment dur… (…) Si on regarde le classement, on est inquiets, c’est normal. On ne sait pas ce qui va se passer. Mais on a trois matchs à jouer, trois finales à jouer. Un seul match à la maison, et c’est contre Manchester City, une grande équipe. Il faudra prendre le maximum de points. C’est notre objectif de nous qualifier. On n’était pas venus pour rester derrière à Munich, on voulait faire notre match et le gagner. Même à 10, on a essayé de presser un peu, d’aller vers l’avant, parce qu’on a besoin de points.» (sur Canal+)