Il est un des symboles de la révolte paysanne. Déjà fragilisés par l’envolée des prix de l’énergie et l’ouverture du marché intérieur aux produits ukrainiens, les agriculteurs n’ont pas de mots assez durs pour qualifier le «Green Deal».
«C’est un projet totalement déconnecté, fustige Thierry Coué, secrétaire général adjoint au bureau de la FNSEA et éleveur de porcs en Bretagne. Les agriculteurs ne sont pas opposés à l’écologie, mais on prend le problème à l’envers, en sacrifiant les enjeux économiques et sociaux.» Lancé par Ursula von der Leyen en 2019, le «pacte vert» européen engage les États de l’Union européenne (UE) à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 - avec comme objectif intermédiaire une réduction des gaz à effet de serre de 55% en 2030 par rapport à leur niveau de 1990.
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