Un policier soupçonné de vulnérabilité à l’espionnage chinois et finalement blanchi par le juge administratif… Prise au cœur de l’été, une décision de justice jette un rai de lumière sur le domaine très secret du contre-espionnage. Le 2 juillet 2024, comme l’a repéré Intelligence Online, lettre d’information spécialisée sur le renseignement, la cour administrative d’appel de Nantes a en effet donné tort au ministère de l’Intérieur dans la plus grande discrétion.
Intervenant après une audience sur le fond qui s’est tenue le 14 juin, cette décision, que Le Figaro a pu consulter, est des plus intéressantes. Notamment parce qu’elle rappelle les temps de la guerre froide et qu’elle souligne une question de fond : l’équilibre fragile entre les exigences de l’État de droit, la divulgation d’éléments confidentiels par des services de renseignements et la notion de « vulnérabilité ».
L’affaire concerne un policier avec plus de trente ans de maison, gardien…