Pourquoi consomme-t-on plus de carburant quand il pleut (et comment faire des économies) ?

Pourquoi votre voiture consomme plus de carburant quand il pleut (et comment faire des économies)

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Sous la pluie, la consommation de carburant augmente notamment en raison de la résistance au roulement, de la perte d’aérodynamisme. Tricky Shark - stock.adobe.com

Sous la pluie, la consommation de carburant augmente, mais quelques réflexes simples permettent de limiter cette surconsommation.

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Quand il pleut, la voiture consomme davantage de carburant. Voilà un adage qu’il faut garder en tête si vous ne voulez pas voir votre consommation d’essence exploser par temps pluvieux. Trois paramètres (au moins) expliquent ce phénomène.

Les deux premiers facteurs s’expliquent simplement par les lois de la physique. La résistance au roulement est significativement accrue lorsque les pneus doivent traverser une couche d’eau avant d’entrer directement contact avec la chaussée. Autrement dit, l’adhérence à la route est réduite. Sauf que cette résistance hydraulique oblige le moteur à fournir davantage d’énergie pour maintenir la même vitesse : ce qui lui demande donc de consommer plus de carburant.

Second facteur physique, la pluie compromet l’aérodynamisme du véhicule. L’air quand il est chargé d’humidité devient plus dense et cela intensifie la résistance frontale que le véhicule doit surmonter. Et cette force opposée nécessite une puissance moteur supérieure et naturellement davantage de carburant.

Adieu la physique, le dernier facteur explicatif est humain. Car la pluie nécessite l’utilisation continue de plusieurs équipements électriques : les essuie-glaces fonctionnent en permanence, les phares sont généralement allumés pour améliorer la visibilité, le système de désembuage est activé... Bref, l’usage de ces équipements consomme de l’électricité, et donc du carburant.

Les bons réflexes à adopter

Mais pas de panique, il existe quelques solutions pour malgré tout modérer sa consommation de carburant. Le premier réflexe doit être adopté en amont du trajet : les pneus doivent être correctement gonflés et en bon état (c’est-à-dire avec une profondeur de sculptures suffisante), cela améliore l’adhérence et réduit la résistance au roulement.

Ensuite sur la route, adapter sa conduite est primordial. Maîtrisez votre vitesse et privilégiez une conduite souple (pas d’accélérations brusques et anticipez les ralentissements). Cela diminuera la résistance aérodynamique et évitera les pertes d’énergies inutiles.

Enfin, si vous ne pouvez pas vous passez des équipements électriques par temps de pluie, il est nécessaire de les utiliser judicieusement. Pour les essuie-glaces, adaptez bien leur vitesse à l’intensité de la pluie. Privilégiez les feux de croisement plutôt que les pleins phares. Cela peut paraître trivial, mais n’utilisez le désembuage uniquement jusqu’à disparition de la buée. En bref, toutes les pertes d’énergies inutiles sont à bannir.