Correspondant à Jérusalem
Près de cinq mois après l’attaque terroriste du 7 octobre, l’heure est aux grandes manœuvres en Israël comme en Palestine. Chacun se prépare au «jour d’après» la guerre. Nul ne se risquerait à prédire quand il arrivera, mais les lignes de fractures sont nettes et soumises à une tension croissante.
En Israël, le premier ministre Benyamin Netanyahou ne cesse de le répéter, la victoire sera «totale» quand seront atteints trois buts: la libération des 134 otages toujours aux mains du Hamas, le démantèlement militaire du mouvement islamiste et la sécurisation à long terme de la bande de Gaza. Pour y parvenir, l’armée doit détruire les derniers bataillons du Hamas, entre 4000 et 6000 combattants, qui se sont repliés à Rafah. Située tout au sud de la bande de Gaza, cette ville est l’ultime bastion de Yahya Sinwar, le chef du mouvement islamiste dans ce territoire palestinien.
Ordre d’évacuation
Annoncée à maintes reprises, l’ultime phase de l’opération Épées de fer n’a toujours pas eu lieu…