Près de trois semaines après que le Sénat français a rejeté la ratification du Ceta, l’avenir de l’accord commercial entre le Canada et l'Union européenne (Ceta) s’invitera au cœur de la visite officielle de Gabriel Attal à Ottawa, qui débutera ce mercredi. Outre les sujets climatiques à l’ordre du jour, «on s'attend à ce que le premier ministre ne rate pas une occasion de rassurer les Canadiens, notamment les gens d'affaires quant à la solidité de cet accord gagnant-gagnant qui profite aux deux pays», indique au Figaro l’ambassadeur du Canada en France et envoyé spécial auprès de l’UE, Stéphane Dion.
«Le vote du Sénat nous laisse perplexe, au moment où le Canada est sollicité de toute part en étant une économie très avancée, une démocratie amie et ayant en plus des ressources critiques nécessaires à la transition écologique et numérique», commente celui qui fut le ministre canadien des Affaires étrangères (2015-2017) de Justin Trudeau.
L’intention des oppositions d’inscrire à l’agenda de…