«Encerclés», les colons juifs d’Adora vivent avec la peur d’une nouvelle infiltration: le récit de l’envoyé spécial du Figaro

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«Encerclés», les colons juifs d’Adora vivent avec la peur d’une nouvelle infiltration: le récit de l’envoyé spécial du Figaro

Un membre des forces de sécurité israéliennes monte la garde près de l’implantation de Kiryat Arba, à la périphérie de la ville d’Hébron en Cisjordanie, le 1er février 2024. HAZEM BADER/AFP

REPORTAGE - L’hypothèse d’un nouveau bain de sang est prise très au sérieux par les résidents.

Envoyé spécial à Adora

Touché à la jambe lors de l’attaque de sa colonie par trois assaillants palestiniens, David Nehemias vient de rentrer de l’hôpital. Pour lui souhaiter la bienvenue, les enfants de l’école ont scotché une affiche sur sa porte. Dans un soleil jaune ils ont écrit, en hébreu: «Même s’il fait sombre, le soleil reviendra», une phrase que l’on doit à Idan Amedi, une des stars de la série Fauda, récemment blessé dans les combats dans la bande de Gaza. En familier des lieux, son voisin toque et pousse la porte. «Et voilà notre héros!», lance-t-il. Béquilles aux bras, pâle, le héros sourit faiblement et retourne à son canapé. Les habitants d’Adora voient dans ce trentenaire l’homme qui les a sauvés d’un massacre.

Le vendredi 12 janvier, à 19h30, les résidents cette colonie israélienne située près de Hébron, en Cisjordanie occupée, étaient à la maison, s’apprêtant à partager le dîner de shabbat en famille. C’est le moment qu’ont choisi trois adolescents d’un proche village palestinien…

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