La boxeuse Imane Khelif conteste devant le TAS son interdiction de participer aux compétitions internationales sans se soumettre à un test génétique

L'Algérienne Imane Khelif, championne olympique de boxe aux JO de Paris 2024, a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS), a annoncé l'instance internationale, lundi 1er septembre. Elle conteste "une décision ne l'autorisant pas à participer aux prochaines compétitions organisées par la fédération sans un test génétique préalable", explique le TAS dans un communiqué. L'appel a été déposé le 5 août après que l'intéressée a été privée de compétition lors de la Box Cup d'Eindhoven, début juin.

Le TAS a rejeté la demande de la boxeuse de suspendre la décision de World Boxing. Cette dernière reste exécutoire en attendant que l'affaire "soit entendue sur le fond". Imane Khelif ne peut donc pas prendre part aux Mondiaux qui débutent jeudi à Liverpool, au Royaume-Uni. "La phase d’échanges d’écritures est en cours et, après consultation des Parties, une audience pourra avoir lieu. Les procédures du TAS, tant qu’elles sont en cours, sont confidentielles", détaille le communiqué.

Depuis le 1er juillet, World Boxing rend obligatoires les tests de genre pour participer à ses compétitions. Après la controverse née autour d'Imane Khelif, accusée de ne pas être une femme, lors des JO de Paris, World Boxing avait expliqué avoir décidé de rendre ces tests obligatoires pour répondre aux "préoccupations concernant la sécurité et le bien-être de tous les boxeurs, y compris Imane Khelif".