Dans la bande de Gaza, après six mois de guerre, le quotidien éprouvant des journalistes palestiniens

« Pendant les guerres qui ont précédé à Gaza, je couvrais l'information. Maintenant, je suis devenue l'information. Personne n'est en sécurité ici, aucun journaliste n'est en sécurité », raconte au Figaro Rami Abou Jamous, correspondant de plusieurs médias français. Il a décidé de rester sur place, malgré les dangers qui planent sur la profession dans l'enclave. Depuis le 7 octobre, la liste des journalistes palestiniens qui y sont morts ne cesse de s’allonger. L'ONG Reporters sans frontières (RSF), spécialisée dans la défense de la liberté de la presse, en décompte 105.

«Faire sortir la voix de Gaza»

Le rythme de travail de Rami Abou Jamous a fortement baissé depuis le 7 octobre, plombé par un quotidien de plus en plus difficile. « La vie a changé », dit-il simplement, citant les pénuries alimentaires, l'absence d'eau potable mais aussi son déplacement forcé dans le sud de l'enclave. Le journaliste, sa femme et son fils de deux ans et demi ont dû de quitter la ville de Gaza, contraints par les chars israéliens…

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