Classement de Shanghaï : comment les universités françaises se sont adaptées aux critères pour gagner des places

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Classement de Shanghaï : comment les universités françaises se sont adaptées aux critères pour gagner des places

L’université Paris-Saclay arrive 12e au classement de Shanghaï cette année. ALAIN JOCARD / AFP

DÉCRYPTAGE - Après avoir longtemps considéré ce palmarès comme peu adapté à l’enseignement supérieur français, les établissements ont fini par se prêter au jeu.

Cette année encore, le classement de Shanghaï met à l’honneur les établissements anglo-saxons, en particulier les facultés américaines. Un constat qui n’a rien de surprenant, ce palmarès ayant été précisément conçu pour mettre en avant leurs spécificités. En 2003, année de son lancement, l’objectif est limpide : « Comprendre ce qui fait la performance et la réussite des établissements américains pour que l’enseignement supérieur chinois  puisse s’en inspirer », résume Fabien Eloire, professeur de sociologie à l’université de Lille. 

Parfois décrié, le classement de Shanghaï est ainsi quasi exclusivement basé sur l’excellence de la recherche. La qualité pédagogique, l’insertion professionnelle des diplômés ou encore les efforts des établissements en matière d’écologie n’y sont pas mis en valeur, contrairement à d’autres classements tout aussi prestigieux, comme celui du Quacquarelli Symonds (QS) ou du Times Higher Education (THE).

« Ce classement…

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