Cette année encore, le classement de Shanghaï met à l’honneur les établissements anglo-saxons, en particulier les facultés américaines. Un constat qui n’a rien de surprenant, ce palmarès ayant été précisément conçu pour mettre en avant leurs spécificités. En 2003, année de son lancement, l’objectif est limpide : « Comprendre ce qui fait la performance et la réussite des établissements américains pour que l’enseignement supérieur chinois puisse s’en inspirer », résume Fabien Eloire, professeur de sociologie à l’université de Lille.
Parfois décrié, le classement de Shanghaï est ainsi quasi exclusivement basé sur l’excellence de la recherche. La qualité pédagogique, l’insertion professionnelle des diplômés ou encore les efforts des établissements en matière d’écologie n’y sont pas mis en valeur, contrairement à d’autres classements tout aussi prestigieux, comme celui du Quacquarelli Symonds (QS) ou du Times Higher Education (THE).
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