La descente aux enfers de Stellantis souligne les ratés de la méthode Tavares

Réservé aux abonnés
Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis. Zorana Jevtic / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Champion des profits depuis sa naissance, début 2021, le groupe prévoit une division par deux de sa marge cette année. L’action a dévissé de 15 % à la Bourse ce lundi.

Stellantis tombe de haut. Jusqu’ici, le groupe automobile né il y a presque quatre ans de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler avait toujours ébloui ses pairs par des performances financières hors du commun. Et pour cause : ce constructeur généraliste affichait les plus belles marges opérationnelles de l’industrie automobile mondiale.

Las. Ce lundi, Carlos Tavares a dû ravaler ses promesses. Le « psychopathe de la performance », comme il s’appelait lui-même, a dû se résoudre à publier le premier avertissement sur résultat de son histoire. Une humiliation. Le dirigeant avait fixé pour objectif pour toute la décennie une marge à deux chiffres ? Pour 2024, Stellantis ne prévoit plus qu’une marge située entre 5,5 % et 7 %. Elle était de 14,4 % en 2023.

Stellantis affaibli

Cité en exemple par la communauté financière, Stellantis n’est désormais plus qu’un constructeur comme les autres. Affaibli par de mauvaises décisions et une conjoncture difficile, le groupe aux quinze…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous