DIRECT. Attaque de l'Iran contre Israël : l'Etat hébreu veut continuer son opération à Gaza coûte que coûte
Tsahal persiste à Gaza. L'armée israélienne a assuré dimanche soir que l'attaque inédite de l'Iran contre son territoire de la veille ne la détournerait pas de ses objectifs dans l'enclave palestinienne. "Même quand nous étions attaqués par l'Iran, nous n'avons pas perdu de vue, pas un seul instant, notre mission essentielle à Gaza, qui consiste à sauver nos otages des mains du Hamas, mandataire de l'Iran", a déclaré dimanche soir le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne. Deux brigades vont être envoyées "dans les prochains jours", a-t-il annoncé, alors que 133 personnes restent présumées otages dans la bande de Gaza. Suivez notre direct.
Réouverture des écoles en Israël. L'armée a par ailleurs annoncé la réouverture lundi, dans la majeure partie du pays, des écoles qui avaient été fermées pour raisons de sécurité samedi face aux menaces de l'Iran. Quelques "restrictions" subsistent néanmoins dans les zones proches du Liban et de la bande de Gaza, où les tirs de roquettes sont encore fréquents.
Le G7 affirme son "plein soutien" à l'Etat hébreu. Les dirigeants des pays du G7 se sont dit prêts dimanche "à prendre des mesures" contre Téhéran "en réponse à de nouvelles initiatives de déstabilisation". "Nous exprimons notre solidarité et notre plein soutien à Israël et à son peuple, et nous réaffirmons notre engagement en faveur de sa sécurité", déclarent-ils dans le communiqué commun diffusé à l'issue d'une réunion par vidéoconférence convoquée par la présidence italienne. "Toutes les parties doivent faire preuve de retenue (...). Mettre fin à la crise à Gaza le plus rapidement possible, notamment par un cessez-le-feu immédiat, fera la différence", a de son côté déclaré sur X Charles Michel, le président du Conseil européenn.
Israël et l'Iran s'accusent mutuellement de déstabilisation. Les représentants des deux pays se sont écharpés dimanche à l'ONU, chacun considérant que l'autre est la principale menace pour la paix au Moyen-Orient. "Le masque est tombé. L'Iran, premier soutien mondial du terrorisme, a exposé son vrai visage de déstabilisateur de la région et du monde", a lancé l'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité. Pour Téhéran, Israël a franchi une ligne rouge en frappant le 1er avril son consulat et la résidence de son ambassadeur à Damas (Syrie), tuant seize personnes, dont deux généraux du régime islamique.