Remontada, ambition assumée, « meilleurs supporters du monde » : les mots de Luis Enrique après PSG-Manchester City

Un match référence du PSG
« Je ne peux pas imaginer cette conférence de presse quand on était mené 0-2 (sourire)… Avant tout, je veux souligner la partie de Manchester City et la nôtre. Deux équipes avec une mentalité d’attaque et de pressing constant. Ce fut un match intense et très disputé. Je n’oublie pas aussi que nous avons les meilleurs supporteurs du monde. Que l’on gagne ou que l’on perde, ils n’arrêtent jamais de nous encourager. Ce soir, on leur a offert une « remontada » spéciale et l’équipe a toujours cru à la victoire. Je leur dédie cette victoire. On a vécu un soulagement évident avec le staff à la fin du match. La Ligue des champions n’est pas facile, et si nous sortons de la première phase, nous serons difficiles à affronter par la suite. Comme l’an dernier, nous étions dans un groupe de la mort. Nous pouvons nous améliorer, c’est l’objectif. Toujours. »

La révolte du PSG à 0-2
« Je crois que ce n’est pas la première fois. On a déjà retourné le match à Lens ou encore à Monaco. Mon équipe a beaucoup de choses pour elle, je vous le dis depuis longtemps. Elle ne se rend jamais. Ce match va renforcer mon équipe, car il y a beaucoup de jeunes. Ce rendez-vous montre qu’ils sont prêts à être compétitifs et qu’ils n’abandonnent jamais. (face aux occasions manquées) Une malédiction ? Dis-moi combien d’entraîneurs au monde qui ne voudrait pas ma place ? La majorité des équipes avec lesquelles j’ai joué ont marqué beaucoup de buts. À 0-2, on a pensé que le foot était un sport merveilleux mais injuste. À partir de ce moment-là, on peut dire que la foi de mon équipe est inébranlable. Ce résultat nous renforce dans cette idée et cet état d’esprit. Cette victoire rajoute de la justice dans cette Ligue des champions, on méritait 5 points de plus, les entraîneurs l’ont dit. Maintenant, il faut terminer le travail à Stuttgart (mercredi prochain). »

Victoire de Luis Enrique et sa tactique ?
« En vérité, cela m’est complètement égal que cela plaise ou non concernant ma tactique. Je sais où je me situe, dans quel monde je travaille. Si tu ne veux pas être critiqué, il faut changer de métier. Que l’on me critique ou que l’on me fasse des éloges, cela m’ait égal. Prendre le ballon à l’une des meilleures équipes du monde était notre objectif, et nous y sommes parvenus. Face à la qualité de Silva, De Bruyne, Kovacic, c’était difficile mais c’était notre idée. On voulait être dangereux, presser, et cela reflète notre idée de jeu. Si nous sommes capables de faire à Manchester City, on peut le faire à n’importe quelle équipe. »

Je me sens fier ce soir, face à cette équipe et le meilleur entraîneur du monde. On a su gérer ce pressing, dans une atmosphère incroyable et c’est vrai qu’à 0-2, le discours serait différent et c’est normal

Luis Enrique

Son meilleur match depuis qu’il est au PSG ?
« Non, mais je ne dis pas cela uniquement pour vous contredire. À Munich, le match était très intense aussi, avec un joueur en moins, et bien sûr le résultat final marque les esprits. Nous sommes une équipe difficile à jouer, difficile à battre. Je me sens fier ce soir, face à cette équipe et le meilleur entraîneur du monde. On a su gérer ce pressing, dans une atmosphère incroyable et c’est vrai qu’à 0-2, le discours serait différent et c’est normal. »

Son regard sur Ramos, buteur 
« Je considère très bien Gonçalo Ramos. L’idée que je veux transmettre à mes joueurs, c’est qu’il n’y a aucun titulaire dans cette équipe. Et l’année prochaine il y aura encore plus de concurrence. « Kvara » arrive (de Naples) et cela apportera cela et je m’en réjouis. Plus il y a de la rivalité, mieux c’est. Cela signifie que personne ne baissera son niveau de concentration et cela veut dire aussi que l’on veut des joueurs qui n’abandonnent jamais. C’est ce que l’on cherche. »

Ses mots envers ses joueurs 
« Après la première mi-temps, je pensais que nous allions tenir ce rythme. Je disais aux joueurs d’oser, face à City on ne peut pas calculer. En deux actions, on a encaissé deux buts à la suite et cela a été un choc. Mais l’équipe a eu la foi, a insisté grâce au soutien des supporters. Pour moi, le but clé est celui de Dembélé après cette passe de Barcola. À partir de là, on a été très supérieur à City. »