Comment un projet de centre d’accueil pour demandeurs d’asile a «fracturé» un village de l’Indre

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Le samedi 22 avril 2023, l’Union bélâbraise a organisé une manifestation «anti-Cada» pour demander une consultation populaire sur le sujet. Pierre-Yves Rochcongar/PHOTOPQR/LA NOUVELLE REPUBLIQUE/MAXPPP

RÉCIT - Dans la commune de Bélâbre, les habitants sont mobilisés dans la rue et sur les réseaux sociaux pour afficher leurs craintes en cas d’aboutissement du projet.

À Bélâbre (Indre)

Avec son école de campagne, ses petits commerces et sa charmante église, la commune de Bélâbre a tout du village où il fait bon vivre. Pourtant, depuis près d’un an, un projet ne cesse de cristalliser les tensions au cœur des landes de l’ouest de l’Indre. Celui de l’installation d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) qui doit abriter trente-huit personnes. «C’est la première fois que je vois des manifestations dans le village avec un dispositif de sécurité d’émeute parisienne», témoigne une habitante du bourg berrichon. Au total, quatre mobilisations en opposition au Cada ont émaillé l’année 2023, en réponse à l’appel lancé par plusieurs associations dont l’Union bélâbraise, présidée par Ludivine Fassiaux: «On a appris la création de ce Cada en février dernier, quand le compromis de vente d’une chemiserie abandonnée a été signé. C’est arrivé comme un cheveu sur la soupe. Notre association a été créée dès mars pour pouvoir encadrer le mouvement de foule et…

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