Karaoké box, «blind test», restaurants festifs… Quand la musique est bonne pour les affaires

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Les salles privatives ont donné une nouvelle jeunesse au karaoké, arrivé en France au début des années 1990. Albin Durand

ENQUÊTE - Qu’ils proposent de chanter très fort en petit comité, de reconnaître en quelques secondes vos chansons préférées ou de danser sur les tables après le repas, ces établissements qui montent le son ont le vent en poupe.

«Donne-moi ton cœur, baby, ton corps, baby !», hurlent dans le micro un groupe de trentenaires, les yeux rivés sur l’écran sur lequel défilent les paroles du tube phare des années 2000 «Femme like U» de K. Maro. Aucune honte ou gêne à avoir ici pour ces amis, enfermés dans une salle capitonnée, à l’abri des regards. À leur sortie, les voix sont légèrement éraillées. «Ça ressemble à une soirée en appartement, l’ambiance est cosy», apprécie Liz, dont c’est la première venue dans cet établissement BAM Karaoké Box. «Et puis c’est festif, on est dans le partage», ajoute en souriant son ami Damien, un peu plus habitué.

Loin de l’image ringarde qui lui a longtemps collé à la peau, le karaoké s’est refait une beauté ces dernières années. Le concept de salles privatives, importées du Japon et dont BAM Karaoké Box est l’un des pionniers en France, n’y est pas étranger. Depuis, ces lieux de loisirs chantants ont entraîné dans leur sillage toute une palette de nouvelles activités musicales

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