Renault Twingo, bientôt de retour sur nos routes

Comment encourager les automobilistes européens à passer à l’électrique ? Les constructeurs tournent autour du pot. Chez Renault, on fait le pari de réveiller des émotions en revisitant des icônes du passé. C’est ainsi qu’après la R5 et la R4, le constructeur français va renouer avec la Twingo. Prévue courant 2026, cette citadine électrique s’inspire largement du modèle originel qui avait soulevé une vague d’enthousiasme lors de sa présentation au Mondial de l’Automobile de Paris de 1992 par sa silhouette joviale et son architecture monocorps. La ressemblance s’arrête là. Les volumes sont plus généreux - la longueur gagne 320 mm à 3,75 m - et, contrairement à son inspiratrice, la quatrième Twingo de l’histoire sera une 5 portes.

Bien qu’élaborée sur la plate-forme AmpR Small des R4 et R5, elle s’en distingue par une technologie moins sophistiquée et des équipements plus sommaires. C’est que Renault va réaliser le tour de force de proposer la Twingo à moins de 20 000 euros. Pour parvenir à ce ticket d’entrée, le constructeur français a réussi la performance de développer le véhicule en à peine deux ans, en coopération avec l’entreprise chinoise Launch Design.

Une autonomie de près de 300 km

Garantir un prix serré a nécessité le recours à une petite batterie de type LFP (lithium, fer et phosphate) d’une capacité d’environ 30 kWh. Elle devrait alimenter une machine électrique de 82 ch. Ces caractéristiques devraient permettre d’assurer une autonomie de près de 300 km tandis que la vitesse de pointe serait limitée à 140 km/h. Le traitement de l’habitacle sera proche du concept vu au salon de Bruxelles en début d’année. La planche de bord simplifiée s’articule autour de deux dalles numériques dédiées à l’instrumentation (7 pouces) et au système multimédia (10,1 pouces) et fixées sur un tube cylindrique.