Date majeure de sa tournée, débutée le 25 octobre en France, Belgique et Suisse, Vitaa sera sur la scène de l’Accor Arena de Bercy mercredi 4 décembre. Et l’ambiance en coulisses est particulièrement tendue. Une controverse gêne la production : plusieurs techniciens s’opposent à la présence de Slimane, invité à monter sur scène, rapporte Le Parisien . Ce dernier est visé par deux plaintes pour harcèlement et agression sexuelle, déposées par des membres de son équipe lors de sa tournée Cupidon. Les deux artistes, amis proches, partagent le même manager et producteur.
Une équipe divisée
« Hors de question de travailler pour lui », affirme un technicien à nos confrères, soulignant que son métier consiste à valoriser un artiste sur scène, et non à soutenir quelqu’un accusé de harcèlement et d’agression sexuelle. D’après les plaignants, le chanteur aurait envoyé des photos et messages à caractère sexuel à l’un d’eux, tandis que l’autre aurait été victime de gestes déplacés.
Le 16 novembre, à Dijon, la situation a déjà failli exploser. Informés que Slimane devait rejoindre Vitaa sur scène, les techniciens ont menacé d’exercer leur droit de retrait. Face à cette pression, Slimane a finalement annulé sa venue pour des « raisons logistiques ». Le 29 novembre, une réunion de crise a eu lieu avant une autre date à Bordeaux. Les techniciens, confrontés à Vitaa, son mari manager Hicham Bendaoud et Marc Daniel, directeur de Play Two Live (producteur des concerts), ont exprimé leur opposition à la venue du chanteur. Hicham Bendaoud aurait minimisé les accusations en déclarant : « Qui n’a jamais envoyé une photo de sa bite ? », rapporte toujours Le Parisien. Vitaa, de son côté, défend son ami Slimane : « Elle le vit comme une trahison. Elle dit que Slimane est comme son frère et que, comme dans toute famille, on reste solidaire même si on ne cautionne pas toutes les conneries», a révélé un technicien à nos confrères.
Sous pression
Malgré les tensions, la production a confirmé que Slimane serait présent pour le concert du 4 décembre à l’Accor Arena. Apprenant sa présence, les techniciens ont une nouvelle fois évoqué leur droit de retrait. Mais face aux menaces d’Hicham Bendaoud d’annuler la tournée, et de celles de Marc Daniel de poursuites judiciaires, ils ont finalement décidé de maintenir leur poste. « On a l’impression de subir nous aussi du harcèlement », confie un technicien, qui déplore un climat «délétère», accentué par la crainte d’être blacklisté dans le milieu. La tension reste palpable à quelques heures de la date parisienne. Vitaa devra composer avec la tenue du spectacle et la tempête médiatique.