7 octobre: autour de Macron, les coulisses d’une guerre des lignes sur le Proche-Orient

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Emmanuel Macron préside un Conseil de défense et de sécurité nationale à l’Élysée, le mardi 1er octobre. Sarah Meyssonnier / REUTERS

RÉCIT - Le président vise une délicate position d’équilibre dans le conflit opposant Israël à ses voisins, avant tout pour des raisons de politique intérieure. Mais les tensions sont vives dans son camp, alors que la cellule diplomatique de l’Élysée concentre les critiques.

Rez-de-chaussée de l’Élysée, mardi 1er octobre. Alors que le deuxième Conseil des ministres de l’ère Michel Barnier vient de s’achever, trois membres du gouvernement tiennent absolument à obtenir quelques mots d’Emmanuel Macron. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, son collègue des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, patientent pendant que le président termine une conversation avec Rachida Dati, avant de parvenir à l’agripper. 

Ils voudraient des éclaircissements sur la position de la France après les frappes israéliennes au Liban et l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Pour savoir que dire à leurs interlocuteurs et aux médias, confrontés à un conflit dont l’intensité évolue de jour en jour. En quelques phrases, Emmanuel Macron résume la ligne : soutien au peuple libanais, appel au cessez-le-feu, mais aussi rappel de la responsabilité du Hezbollah dans la déstabilisation du Liban…

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