Rez-de-chaussée de l’Élysée, mardi 1er octobre. Alors que le deuxième Conseil des ministres de l’ère Michel Barnier vient de s’achever, trois membres du gouvernement tiennent absolument à obtenir quelques mots d’Emmanuel Macron. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, son collègue des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, patientent pendant que le président termine une conversation avec Rachida Dati, avant de parvenir à l’agripper.
Ils voudraient des éclaircissements sur la position de la France après les frappes israéliennes au Liban et l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Pour savoir que dire à leurs interlocuteurs et aux médias, confrontés à un conflit dont l’intensité évolue de jour en jour. En quelques phrases, Emmanuel Macron résume la ligne : soutien au peuple libanais, appel au cessez-le-feu, mais aussi rappel de la responsabilité du Hezbollah dans la déstabilisation du Liban…