Notre critique du Comte de Monte-Cristo: un film de cape et d’épée jubilatoire et solaire

Le cinéma français redécouvre enfin Dumas. Il était temps. Se replonger dans les classiques de la littérature serait-il aussi la solution pour endiguer la vague de désaffection qui s’est abattue sur les salles de cinéma? «Un pour tous, tous pour un!», pourrait-on répondre en manière de mantra.

Après Les Trois Mousquetaires. D’Artagnan et Milady en 2023, inégal diptyque signé Martin Bourboulon, voici donc Le Comte de Monte-Cristo, de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière.

Cette fois, le panache est au rendez-vous. Le duo Delaporte et de La Patellière vient du théâtre. Ces hommes de plume travaillent ensemble depuis vingt ans, sur Le Prénom comme sur Un dîner d’adieu, voire des comédies plus légères encore. On les a retrouvés en scénaristes de D’Artagnan. Cette fois, ils passent derrière la caméra pour adapter eux-mêmes le chef-d’œuvre de Dumas. Bien leur en prend.

Petit théâtre de la vengeance

Avec ce feuilleton flamboyant de 1400 pages, l’auteur de La Reine Margot enfourchait le Pégase du récit total, proposant…

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