Les Républicains tentés de sévir face aux «Macron-compatibles»

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De gauche à droite, la nouvelle ministre de la Culture Rachida Dati, le député du Rhône, proche d’Édouard Philippe, Alexandre Vincendet et le député de l’Indre Nicolas ­Forissier. AFP / LUDOVIC MARIN / AFP / THOMAS COEX / AFP / HANDOUT

DÉCRYPTAGE - Après la «trahison» de Rachida Dati, le maire de Neuilly-sur-Marne Zartoshte Bakhtiari demande l’exclusion de la nouvelle ministre du parti LR. Une radicalité qui agace.

La «prise de guerre» Rachida Dati, passée chez l’adversaire macroniste sans crier gare, aura eu pour effet immédiat de réveiller la chasse aux «Macron-compatibles». De critiques en indignations, beaucoup au sein des Républicains condamnent une «trahison» quand certains réclament aussi des sanctions préventives contre les élus les plus instables. Le sujet, brûlant, est attendu mardi matin sur la table du conseil stratégique LR présidé par Éric Ciotti.

À Troyes, devant les militants de l’Aube réunis vendredi, un maire et président de fédération LR nommé François Baroin a rhabillé la nouvelle ministre de la Culture pour l’hiver. Après avoir estimé que l’objectif de Dati - décrocher la mairie de Paris en 2026 - était une «perspective» qui s’éloignait, il a relevé son manque de «lucidité». «C’est toujours surprenant de voir des gens qui montent à bord du Titanic avec le sourire», a déclaré l’ex-ministre de l’Économie, ainsi que le raconte le journal L’Est éclair. Avant d’ironiser sur les «grenouilles…

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