«Les gens ne font pas confiance aux médias» : dans les campus américains, les « streamers » affluent pour couvrir les manifestations propalestiniennes

De Columbia à Harvard, ils essaiment depuis plusieurs semaines sur les campus américains. On les voit se frayer un chemin parmi les manifestants puis se mettre à déclamer leur texte, souvent improvisé, debout face à leurs smartphones. Il ne s’agit pas de journalistes mais de « streamers » qui interviennent en direct sur leurs chaînes ou leurs comptes, prenant volontiers les habits de reporters.

Depuis le début des manifestations propalestiniennes dans les universités, ces streamers couvrent à leur façon cette actualité explosive au travers d’interventions en direct. La plupart le font sur Twitch mais également sur TikTok et YouTube. Tous surfent sur la méfiance des jeunes à l’égard des médias traditionnels. « Les gens ne font pas confiance aux médias pour dire la vérité sur ces événements », déclare au Washington Post Bret Hamilton, 31 ans, qui officie sur Twitch et qui a doublé son audience depuis le début du mouvement. Ces influenceurs se présentent ainsi comme une alternative…

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