Les élections législatives 2024 se clôturent dans un climat sous haute tension. Plusieurs élus, candidats et militants ont été agressés verbalement et physiquement en quelques semaines. La dernière en date, celle de Prisca Thevenot et de son équipe le mercredi 3 juillet. La porte-parole du gouvernement a été physiquement agressée lors d’une opération de collage d’affiches électorales par «un petit groupe de jeunes», qui étaient «en train de dégrader des affiches», a-t-elle expliqué au Parisien .
Mais la ministre n’est pas la seule à avoir été prise pour cible. Gérald Darmanin recense au total 51 agressions physiques de candidats, suppléants ou militants depuis le début de cette «courte» campagne. «Plus d’une trentaine d’interpellations [...] de profils très différents» ont été effectuées, a-t-il précisé sur BFMTV. Comment expliquer cette violence ? Christophe Boutin, politologue et professeur de Droit public à l’Université de Caen, répond aux questions du Figaro.
LE FIGARO.- Pourquoi…