Agressions lors des élections législatives : «Comme la parole, la violence se libère»

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Agressions lors des élections législatives : «Comme la parole, la violence se libère»

Au total, 51 agressions physiques de candidats, suppléants ou militants ont été recensées par le ministère de l’Intérieur. PHILIPPE LOPEZ / AFP

ENTRETIEN - Lors de la campagne, des candidats et des militants ont été victimes d’attaques verbales et physiques. Le professeur Christophe Boutin observe le retour du thème de la lutte antifasciste, symptomatique de la polarisation politique autour des extrêmes.

Les élections législatives 2024 se clôturent dans un climat sous haute tension. Plusieurs élus, candidats et militants ont été agressés verbalement et physiquement en quelques semaines. La dernière en date, celle de Prisca Thevenot et de son équipe le mercredi 3 juillet. La porte-parole du gouvernement a été physiquement agressée lors d’une opération de collage d’affiches électorales par «un petit groupe de jeunes», qui étaient «en train de dégrader des affiches», a-t-elle expliqué au Parisien .

Mais la ministre n’est pas la seule à avoir été prise pour cible. Gérald Darmanin recense au total 51 agressions physiques de candidats, suppléants ou militants depuis le début de cette «courte» campagne. «Plus d’une trentaine d’interpellations [...] de profils très différents» ont été effectuées, a-t-il précisé sur BFMTV. Comment expliquer cette violence ? Christophe Boutin, politologue et professeur de Droit public à l’Université de Caen, répond aux questions du Figaro.

LE FIGARO.- Pourquoi…

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