Répression antisyndicale en Seine-Saint-Denis : pourquoi cinq enseignants sont menacés de mutation forcée
La méthode est brutale. Ils et elle sont cinq militants et représentants syndicaux Snes-FSU et SUD éducation, dans deux collèges de Seine-Saint-Denis, à avoir reçu pendant les vacances de Pâques un avis de mutation dans l’intérêt du service.
Leur point commun ? Oser prendre la parole en conseil d’administration, s’opposer à une direction dont ils estiment le management toxique, bref : faire du syndicalisme. « J’ai appris au début des vacances que j’étais mutée d’office », s’étonne encore Catherine, élue sur une liste commune Snes-FSU et SUD éducation au collège François-Mitterrand de Noisy-le-Grand. « Je ne savais pas ce qu’il y avait dans mon dossier et j’étais convoquée au rectorat le jour de la rentrée. »
Après deux semaines d’angoisse, elle découvre son dossier disciplinaire : deux pages et demie de