C’est un drame familial, qui se veut le symbole d’un sujet de santé publique : la famille de Théo Grataloup, né en mai 2007 avec de graves malformations du larynx, de l’œsophage et du système respiratoire, accuse le glyphosate et poursuit en justice son fabricant, Monsanto (racheté depuis par Bayer). L’audience devant le tribunal judiciaire de Vienne doit avoir lieu ce jeudi 3 avril. « Ce sera le premier procès au monde pour un cas de malformation lié au glyphosate », avance Sabine Grataloup, la mère de Théo. Mais peut-on véritablement affirmer que cet herbicide est responsable des malformations du jeune Théo et, plus largement, que l’exposition in utero à des pesticides est en cause dans ce type de malformations ?
Dès sa naissance, et tout au long de ses désormais presque 18 années de vie, le jeune homme a subi plus de cinquante opérations chirurgicales. D’abord, les médecins n’expliquent pas ces nombreuses malformations découvertes à la naissance de l’enfant : la piste…