À Paris, un printemps symphonique haut en couleur

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L’Orchestre philharmonique de Montpellier lors des Victoires de la musique. PASCAL GUYOT / AFP

CRITIQUE - Une fois de plus, les chefs invités dans la capitale ont démontré que la mondialisation n'a pas uniformisé le son des orchestres.

La riche saison symphonique parisienne a pour piliers les formations permanentes de la capitale, mais elle accueille aussi quantité d'orchestres invités dont les concerts sont une source inépuisable d'enseignement. Ce printemps l'a encore confirmé, avec un nouveau démenti flagrant à tous ceux qui nous répètent à l'envi que la mondialisation a uniformisé le son des orchestres au point qu'il deviendrait impossible de reconnaître une phalange américaine d'une formation allemande. On peut rassurer les grincheux du souverainisme musical : entendus à quelques semaines d'intervalle dans l'acoustique si flatteuse de la Philharmonie, le Gewandhaus de Leipzig et le Los Angeles Philharmonic, deux orchestres au recrutement cosmopolite, appartiennent bien à deux cultures différentes !

On n'oubliera pas la grande classe de la Cinquième de Tchaïkovski par Andris Nelsons et ses musiciens de Leipzig, échappant à tous les pièges, ceux du pathos comme de la démonstration, du sirupeux comme de l'agressivité…

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