Dans les archives de Massimo Osti, l’Italien qui a popularisé la doudoune en ville

Réservé aux abonnés
Les archives de Massimo Osti, à Bologne, retracent son parcours et son approche du vêtement, inspirée du vestiaire militaire. Massimo Osti Archive

Le fondateur discret des marques Stone Island et C.P. Company continue, presque vingt ans après sa mort, de fasciner. Ses enfants lui rendent hommage avec Massimo Osti Studio, une marque inspirée de son approche du vêtement technique.

Situé dans une impasse de Bologne, en face d’une caserne militaire, le bâtiment anonyme a de faux airs de garage automobile. C’est pourtant la Mecque du sportswear italien, un lieu de pèlerinage pour les casuals, les supporteurs de foot anglais fans de vêtements, les designers en voyage de recherche et les journalistes de mode masculine : les archives de Massimo Osti. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais les marques qu’il a fondées, Stone Island (qui appartient désormais à Moncler) et C.P. Company sont de nos jours des références dans leur domaine, le sportswear technique - tendance parka et doudoune, pas survêtement. Disparu il y a vingt ans, le natif de Bologne laisse un héritage rare qu’entretiennent ses enfants, Agata et Lorenzo. Outre le lieu ouvert au public, ils se sont lancés, en février 2024, dans une nouvelle aventure : la marque Massimo Osti Studio, soutenue financièrement par C.P. Company (dont Lorenzo est le PDG).

« Mon père était un inventeur, raconte Lorenzo…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Black Friday : dernier jour

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ? Connectez-vous