Madrid prolonge la taxe sur les surprofits des banques et des énergéticiens

Réservé aux abonnés
Pedro Sanchez a annoncé lors de cette même allocution, à l’issue du dernier Conseil des ministres de l’année, la décision de remonter progressivement les taux de TVA de l’énergie. OSCAR DEL POZO/AFP

DÉCRYPTAGE - Difficile de renoncer aux 3 milliards d’euros apportés annuellement par ces deux prélèvements. Les bénéfices des banques espagnoles sont ceux qui, en Europe, ont le plus dépassé le consensus du marché en septembre dernier.

L’impôt sur les bénéfices extraordinaires des banques et des groupes énergéticiens devait être, comme son nom semblait l’indiquer, exceptionnel, et n’être ponctionné qu’en 2023 et 2024 (en fonction des chiffres d’affaires des exercices antérieurs). Il sera finalement prolongé d’un an, puis le gouvernement espagnol, a indiqué mercredi le chef de l’exécutif, le socialiste Pedro Sanchez, «étudiera» sa transformation en un tribut «permanent».

Difficile, sans doute, de renoncer aux 3 milliards d’euros apportés annuellement par ces deux prélèvements quand les bénéfices des banques espagnoles sont ceux qui, en Europe, ont le plus dépassé le consensus du marché en septembre dernier.

Une mesure décriée

La décision, concrétisée par un décret, a suscité la condamnation des organisations patronales des banques et des anciennes caisses d’épargne, AEB et Ceca, qui notent que «l’exécutif ne remplit pas l’obligation prévue par la loi de réviser l’impôt après deux ans d’application». Les deux centrales regrettent que ne soit…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous