L’impôt sur les bénéfices extraordinaires des banques et des groupes énergéticiens devait être, comme son nom semblait l’indiquer, exceptionnel, et n’être ponctionné qu’en 2023 et 2024 (en fonction des chiffres d’affaires des exercices antérieurs). Il sera finalement prolongé d’un an, puis le gouvernement espagnol, a indiqué mercredi le chef de l’exécutif, le socialiste Pedro Sanchez, «étudiera» sa transformation en un tribut «permanent».
Difficile, sans doute, de renoncer aux 3 milliards d’euros apportés annuellement par ces deux prélèvements quand les bénéfices des banques espagnoles sont ceux qui, en Europe, ont le plus dépassé le consensus du marché en septembre dernier.
Une mesure décriée
La décision, concrétisée par un décret, a suscité la condamnation des organisations patronales des banques et des anciennes caisses d’épargne, AEB et Ceca, qui notent que «l’exécutif ne remplit pas l’obligation prévue par la loi de réviser l’impôt après deux ans d’application». Les deux centrales regrettent que ne soit…