Comment le prix du pétrole oscille, pris entre deux forces contraires

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Si le Moyen-Orient ne s'enflamme pas, les cours du brut devraient poursuivre leur mouvement de balancier. Photocreo Bednarek / stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Après un cycle de baisse de plusieurs jours, le prix du baril se redresse timidement, tiré par les risques géopolitiques.

Les automobilistes n’auront pas manqué de le noter : les prix du carburant sont, en France, au plus bas depuis un an. Les deux références mondiales du baril sont à la baisse depuis début juillet, et on atteint des niveaux inédits depuis le début de l’année, en dessous des 76 dollars le baril pour le WTI américain, et sous les 77 dollars pour le brent de la mer du Nord. Le standard européen a même perdu près de 10 % en une semaine début août, plongeant à 71,80 dollars le baril. Depuis janvier, le pétrole ne cesse d’osciller, tiraillé entre deux puissantes forces contraires.

D’un côté, les tensions géopolitiques au Moyen-Orient exercent, au gré des pourparlers, une pression à la hausse. De l’autre, les inquiétudes autour des deux premières puissances économiques mondiales, les États-Unis et la Chine, font anticiper un ralentissement de la demande.

Les risques d’escalades liés à la guerre à Gaza et les combats à la frontière libanaise peuvent…

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