La dernière haie a été franchie dans la douleur, la voie est désormais libre. Avant de lancer leur campagne pour les élections européennes du 9 juin 2024, les dirigeants de Renaissance attendaient l’adoption de la très polémique loi immigration - condition remplie mardi, au prix d’une fracturation de la majorité. Ils se projettent désormais vers la désignation de leur chef de file. «Fin janvier, début février», annonce le porte-parole du parti présidentiel, Loïc Signor.
Depuis son bureau de la rue du Rocher, à Paris, le patron de la formation d’Emmanuel Macron et des eurodéputés de Renew, Stéphane Séjourné, se prépare à endosser le rôle de numéro 1. Ce proche du chef de l’État a confié son «envie» de mener la bataille, sans l’annoncer officiellement tant qu’Emmanuel Macron ne l’a pas décidé. Mais d’autres s’expriment à sa place: «On a M. Séjourné qui va mener la liste, et il faut faire campagne pour lui», a lancé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, mardi sur LCI.
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