Guerre entre Israël et le Hamas : ce qu'il faut retenir de la journée du lundi 11 décembre
La guerre entre Israël et le Hamas est entrée lundi 11 décembre dans son 66e jour. L'armée israélienne a intensifié ses raids sur la bande de Gaza, théâtre de violents affrontements entre soldats israéliens et combattants palestiniens. Les combats se poursuivent notamment à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où l'armée "démantèle les infrastructures du Hamas", a affirmé le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari. Voici ce qu'il faut retenir de cette nouvelle journée de guerre.
Une situation "apocalyptique"
La situation à Gaza est "apocalyptique" pour les populations civiles, a averti lundi 11 décembre le patron de la diplomatie européenne Josep Borrell. "Malheureusement, le niveau de destruction des immeubles à Gaza est plus ou moins, voire supérieur aux destructions dont ont souffert les villes allemandes pendant la seconde guerre mondiale", a-t-il affirmé, à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.
La France appelle à éviter l'embrasement régional en mer Rouge
Le ministère des Affaires étrangères français a appelé, lundi 11 décembre, "à éviter tout embrasement régional" en mer Rouge, face à la "multiplication des attaques et actes de piraterie" dans la zone. Cette mise en garde intervient après qu'une frégate française a abattu deux drones provenant du nord du Yémen, sous contrôle de rebelles Houthis, qui menacent de perturber cette voie maritime dans le cadre du conflit entre Israël et le Hamas. "Nous condamnons toutes les atteintes à la liberté de navigation", a déclaré le Quai d'Orsay, disant suivre la situation "de très près".
La France veut sanctionner davantage le Hamas
Dans une lettre adressée au patron de la diplomatie européenne, Josep Borrell, la France, l'Italie et l'Allemagne réclament de nouvelles sanctions contre le Hamas, considéré comme une organisation terroriste selon l'UE, les Etats-Unis et Israël. Ils proposent "la création d'un nouveau régime de sanctions", selon la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.
Des pays européens plaident pour une trêve
Des pays de l'Union européenne ont demandé à Bruxelles d'agir en faveur d'une trêve durable des combats à Gaza, pour mettre fin au "carnage" en cours. "Nous devons appeler immédiatement toutes les parties à déclarer un cessez-le-feu humanitaire durable, pouvant conduire à une fin des hostilités", ont réclamé les dirigeants irlandais, espagnol, maltais et belge, en marge d'une réunion ministérielle à Bruxelles.