Crise avec l'Algérie : pour Gérald Darmanin, "ce qui marche, c'est le rapport de force"

"J'imagine la pression qu'il y a sur le ministre de l'Intérieur" Bruno Retailleau, "et je le soutiens dans ce rapport de force", a affirmé, jeudi 24 avril sur franceinfo, le ministre de la Justice Gérald Darmanin, alors qu'Alger refuse toujours de reprendre ses ressortissants visés par des obligations de quitter le territoire français (OQTF).

Le garde des Sceaux a plaidé pour un "rapport de force". "Ce qui marche, c'est le rapport de force", a-t-il martelé, soulignant que "c'était très difficile" car l'l'Algérie "a d'autres intérêts". "C'est très difficile parce que l'on a aussi des relations contre le terrorisme, parce que l'Algérie, c'est le seul pays qui nous aide contre l'islamisme radical, parce qu'il y a des intérêts économiques aussi", a-t-il argué. "Ce rapport de force, il est long, il ne correspond pas à quelques semaines ou quelques mois, c'est parfois quelques années", a-t-il ajouté, précisant que, quand il était à Beauvau, son ministère expulsait environ 40% des Algériens visés par des OQTF.