Pourquoi Kamala Harris a changé d’avis sur l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste

C’est un véritable retournement de veste. Kamala Harris, adversaire de Donald Trump dans la course à la présidence, a affirmé jeudi lors de sa première interview de candidate à la Maison-Blanche qu’elle « n’interdirait pas » l’extraction de gaz et de pétrole de schiste aux États-Unis si elle était élue. Ces hydrocarbures sont obtenus par fracturation hydraulique, une méthode d’extraction très consommatrice de produits chimiques dénoncée par les défenseurs de l’environnement. 

« Nous pouvons faire croître et développer une économie florissante basée sur les énergies propres sans interdire la fracturation », a toutefois assuré la candidate démocrate, en affirmant : « Mes valeurs n’ont pas changé ». « J’ai toujours pensé que le changement climatique était une réalité, que c’est une question urgente » et que les États-Unis doivent tenir des « objectifs » en termes d’émission de gaz à effet de serre, a soutenu la candidate d’origine…

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