C’est un feu vert unanime des eurodéputés macronistes, qui risque de virer à l’orange à l’Assemblée nationale. Après l’approbation au Parlement européen d’un accord controversé de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, le 22 novembre, la coalition présidentielle s’en remet désormais à la position de ses députés français.
Alors que certains volets de ce texte doivent être soumis à un vote à Paris - à une date encore inconnue -, que feront alors les soutiens d’Emmanuel Macron, qui s’étaient désunis en 2019 autour de l’accord avec le Canada (Ceta)? «Il y a fort à parier qu’on aura des difficultés, y compris dans la majorité: ce texte pose plein de questions environnementales et sociales», prévient Jean-Marc Zulesi, président (Renaissance) de la commission du développement durable à l’Assemblée nationale. Malgré les «clauses environnementales fortes» vantées par leurs homologues eurodéputés pro-Macron, attachés à défendre un «juste échange», d’autres députés se disent «étonnés» de l’approbation…