Libre-échange, pesticides… Entre Paris et Bruxelles, la difficile unité des macronistes

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Pascal Canfin, président de la commission environnement au Parlement européen (ici lors d’une session plénière, le 21 novembre, à Strasbourg), a récemment proposé à Élisabeth Borne de mieux coordonner l’approche de la majorité sur l’environnement. Mathieu CUGNOT European Union 2023 - Parlement européen

RÉCIT - Ces hésitations traduisent une difficulté persistante dans le camp présidentiel, en matière d’écologie.

C’est un feu vert unanime des eurodéputés macronistes, qui risque de virer à l’orange à l’Assemblée nationale. Après l’approbation au Parlement européen d’un accord controversé de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, le 22 novembre, la coalition présidentielle s’en remet désormais à la position de ses députés français.

Alors que certains volets de ce texte doivent être soumis à un vote à Paris - à une date encore inconnue -, que feront alors les soutiens d’Emmanuel Macron, qui s’étaient désunis en 2019 autour de l’accord avec le Canada (Ceta)? «Il y a fort à parier qu’on aura des difficultés, y compris dans la majorité: ce texte pose plein de questions environnementales et sociales», prévient Jean-Marc Zulesi, président (Renaissance) de la commission du développement durable à l’Assemblée nationale. Malgré les «clauses environnementales fortes» vantées par leurs homologues eurodéputés pro-Macron, attachés à défendre un «juste échange», d’autres députés se disent «étonnés» de l’approbation…

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