Alors que le trafic ferroviaire doit revenir à la normale ce lundi matin après un week-end chaotique, les enquêteurs poursuivent la traque des pirates du rail qui ont voulu torpiller le coup d’envoi des Jeux olympiques. Avec minutie, cinquante techniciens en identification de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont multiplié les prélèvements sur les différents postes d’aiguillage stratégiques où les saboteurs ont frappé, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Courtalain (Eure-et-Loir), Croisilles (Pas-de-Calais) et Pagny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle). Les experts ont aussi passé au peigne fin le poste de Vergigny (Yonne) où, la même nuit, un acte de malveillance a été déjoué sur la LGV Sud-Est par des cheminots.
« Même si les incendies ont fait fondre des centaines de câbles au risque de détruire de précieux indices, des échantillons sont en cours d’examen dans les laboratoires de la gendarmerie à Pontoise », confie au