«La tension dans la ville va être ingérable, ça va être oppressant», redoute déjà Anne-Marie, 55 ans, à huit mois du début des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, qui débuteront le 26 juillet. Pour cette directrice de relation presse, hors de question de rester dans la capitale. Avec son mari et ses enfants, direction la Normandie, dans leur petite maison familiale. «Paris est devenue hyper compliquée pour la circulation et le stationnement, donc on imagine qu’avec les JO, se déplacer même en tant que résident va tout simplement être un enfer», estime la quinquagénaire. «Les prix vont sans doute aussi flamber durant la période», ajoute-t-elle. Si le premier adjoint à la ville, Emmanuel Grégoire, souhaite que les Jeux soient «une fête pour tous», Anne-Marie ne voit pas cet évènement «comme quelque chose de festif, au contraire, c’est plutôt une contrainte supplémentaire à notre quotidien».
Comme elle, ils sont nombreux…