« Sacrifier nos principes sur l’autel de la démagogie » : pourquoi le projet de Gabriel Attal sur la justice des mineurs ulcère la gauche
La proposition de loi de l’ancien premier ministre, Gabriel Attal, sur la façon de juger les mineurs, hérisse la gauche. Examinée ce mercredi, elle porte plusieurs volets controversés, dont la création d’une comparution immédiate. Un texte justifié par le président du groupe macroniste à l’Assemblée nationale comme une réaction aux émeutes ayant suivi la mort de Nahel Merzouk en juin 2023 et celle d’Elias, poignardé à Paris le 24 novembre pour avoir refusé de donner son téléphone. Son but, dit-il, « en finir avec l’excuse de minorité ».
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, est en soutien, soulignant que « la fermeté et l’éducation vont ensemble ». Tout comme Bruno Retailleau, qui souhaite même « des peines courtes de prison, d’une ou deux semaines, dès le premier délit grave », comme il l’a déclaré sur France Inter ce mercredi.