JO Paris 2024 : un membre du staff canadien de l’équipe de football féminine sanctionné de huit mois de prison pour espionnage
Une histoire vite réglée. Alors que les joueuses de la sélection néo-zélandaise s’entraînaient lundi, leur séance a été perturbée par un drone piloté par un membre non accrédité canadien. Dans la foulée, le Comité olympique néo-zélandais avait fait part des faits au CIO. Une «méthode d’espionnage» prise au sérieux qui a connu son issue mercredi.
L’auteur des faits, un homme de 43 ans, a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Une sanction acceptée. «Jugé mercredi après-midi dans le cadre d'une audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), a accepté sa condamnation», a confié le parquet de Saint-Étienne en charge de l’affaire.
Les deux équipes font leurs entrées en lice dans le tableau féminin ce jeudi et les Canadiennes devront faire sans leur sélectionneuse, - Bev Priestman -, qui a souhaité s’écarter. «Je suis responsable en dernier ressort de la conduite de notre programme. Par conséquent, pour souligner l'engagement de notre équipe envers l'intégrité, j'ai décidé de me retirer volontairement du coaching du match de jeudi. Dans un esprit de responsabilité, je le fais en gardant à l'esprit les intérêts des deux équipes et en veillant à ce que tout le monde sente que l'esprit sportif de ce match est respecté», a-t-elle indiqué dans un communiqué officiel.
Le coup d’envoi de la rencontre est au donné à 17 heures au Stade Geoffroy-Guichard.