TOPS
Adrien Rabiot, six ans après
Dimanche soir face aux Verts, l’international français a retrouvé le chemin des filets en Ligue 1, six années après avoir quitté le championnat de France pour rallier l’Italie et la Juventus Turin. L’ancien milieu de terrain du PSG a ouvert le score dès le quart d’heure de jeu (17e), à l’issue d’un bel enchaînement. Le joueur olympien a montré une grande maîtrise au cœur du jeu (87 % de passes réussies) avec son solide compère Pierre-Emile Højbjerg. Le Phocéen monte (très clairement) en régime au fur et à mesure des semaines.
Mason Greenwood-Luis Henrique, le duo létal
Les deux Marseillais ont proposé une activité incessante dans leur couloir droit. Une animation engendrée par les déplacements axiaux et intérieurs de l’attaquant anglais qui ont libéré énormément d’espace au piston brésilien, dont les projections ont toujours été incisives. Greenwood a été récompensé de sa belle prestation en transformant en deux temps le penalty (65e), synonyme de dixième but pour lui en L1 cette saison. Un duo qui détonne et qui fait (très) mal quand il est en forme.
À lire aussi Ligue 1 : comment Roberto De Zerbi a changé sa philosophie pour faire gagner l’OM
Neal Maupay, toujours bien placé
L’avant-centre olympien a démontré une nouvelle fois l’ensemble de ses qualités. L’ancien attaquant de Brighton a toujours été idéalement placé, dans la surface ou aux abords, pour remettre à un coéquipier ou tenter une frappe directe. Dans sa concurrence directe avec Elye Wahi pour le poste de N.9, le joueur phocéen a (encore) engrangé des points. Le Franco-Argentin est l’auteur de la passe décisive sur le but de Rabiot et c’est mérité.
« OM Airlines »
En s’imposant dimanche soir dans le Forez, l’OM continue d’impressionner hors de ses bases. Les Olympiens sont tout simplement la meilleure équipe du championnat à l’extérieur cette saison. Et la meilleure du Top 5 européen, excusez du peu. Les hommes de Roberto De Zerbi affichent 21 points pris sur 24 possibles loin du Vélodrome. Oui, les Phocéens voyagent (plus que) bien.
FLOPS
Saint-Étienne n’a (quasiment) pas joué
Sur une pelouse amochée par la froideur stéphanoise, les locaux n’ont presque rien montré. Dociles, muselés et soumis jusqu’à 80 % de possession de balle marseillaise dans le premier acte, les Verts ont été complètement impuissants devant leur public. Laisser la balle à l’équipe adverse parce qu'elle est techniquement plus forte peut-être une stratégie, mais que si la formation sur le reculoir a une idée précise de ses intentions... Les hommes d’Olivier Dall’Oglio n’ont jamais pu inquiéter le gardien marseillais Geronimo Rulli et ne cumulent que trois tirs tentés sur l’intégralité du match contre 21 pour l’OM. Affligeant.
Les Verts, cancres d’Europe
L’ASSE et les penalties ne sont pas... bons amis. Face à Marseille, Saint-Étienne a concédé son huitième penalty depuis le début de la saison, suite à une faute de Léo Petrot sur Mason Greenwood. C’est simple : aucune équipe ne fait pire en Europe. Si les Verts veulent se sauver en fin de saison et se rendent les matches moins difficiles que ce qu’ils sont déjà, ils devraient arrêter de se tirer des balles dans le pied...