Six nations : "Pas grand monde ne nous voit gagner", reconnaît Pauline Bourdon-Sansus avant la finale des Bleues en Angleterre
"C'est sûr que pas grand monde ne nous voit gagner". A quatre jours du Crunch, qui décidera du vainqueur du Tournoi des six nations 2025, Pauline Bourdon-Sansus a confirmé la tendance. La France est loin d'être favorite face à l'Angleterre, samedi 26 avril (17h45 sur France 2), avant ce choc qui prendra tous les airs d'une finale. En face, se dressent les sextuples tenantes du titre, lesquelles bénéficieront de l'avantage d'évoluer à domicile à Twickenham.
"Mais si on part dans cet état d'esprit là, ça sera compliqué. Il va falloir qu'on soit toutes à 100%", a appuyé la demi de mêlée de 29 ans (65 sélections), une des rares joueuses à avoir participé à la dernière victoire des Bleues contre les Red Roses en 2018. "Si on met une mi-temps à rentrer dans le match contre les Anglaises, ça va être compliqué pour nous et ça risque de se passer un peu comme il y a deux ans", a-t-elle averti en faisant référence à la défaite 38-33 à Twickenham en 2023, après avoir été menées 33 à 0 à la pause.
Si les Bleues sortent d'un succès contre l'Italie (34-21), glané à Parme samedi, elles n'ont guère impressionné. Elles ont même été menées par la quatrième équipe au classement au terme de la première période. Cette fois, le XV de France doit "essayer de commencer fort ce match, les Anglaises n'ont pas l'habitude d'être menées au score et d'être un peu bousculées", a estimé Pauline Bourdon-Sansus.
"Tout le monde a des failles. Je pense qu'on peut mettre beaucoup plus de rythme [que les Anglaises], et si on s'appuie sur nos forces on peut franchir [la défense anglaise]", a abondé la pilier Yllana Brosseau. Problème : les Anglaises n'ont pas perdu un match dans le Tournoi depuis 2018 et ne comptent pas voir la série s'arrêter.