«Elle a eu la sensation de sauver sa peau» : à l’été 2019, le meurtrier présumé de Philippine violait une étudiante de 23 ans dans une forêt

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«Elle a eu la sensation de sauver sa peau» : à l’été 2019, le meurtrier présumé de Philippine violait une étudiante de 23 ans dans une forêt

Philippine, 19 ans, a été retrouvée morte dans le bois de Boulogne, non loin de l’université Paris Dauphine.  Guillaume Poingt / Le Figaro.

TÉMOIGNAGE EXCLUSIF - Peu après son arrivée en France, Taha O. a agressé une jeune femme à Taverny. Frédéric Lauze, ancien chef de la police du Val-d’Oise qui a suivi l’enquête, se confie au Figaro.

«Je me souviens d’une victime avec un courage et un sang-froid extraordinaires», se remémore Frédéric Lauze, président du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). En 2019, il était patron de la direction départementale de la sécurité publique du Val-d’Oise (DDSP95). 

Cette année-là, durant un week-end de fin d’été, le meurtrier présumé de Philippine, Taha O., avait violé une étudiante de 23 ans sur un chemin forestier à Taverny (Val-d'Oise), non loin du foyer où il résidait. Ce Marocain était arrivé régulièrement en France depuis l'Espagne le 13 juin 2019, muni d'un visa touristique qui expirait le 27 juillet. Alors âgé de 17 ans, il avait ensuite été pris en charge par les services départementaux de l'aide sociale à l'enfance (ASE) du Val-d'Oise. 

Le viol de Taverny a marqué Frédéric Lauze. «Je suis descendu à l’étage des enquêteurs pour rencontrer la victime et sa mère», se souvient-il. «On avait un individu qui était un prédateur sexuel très dangereux»

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