Gabriel Attal, un goût d’inachevé et une ambition intacte

Un petit tour et puis s'en va. En découvrant le nom de son successeur ce jeudi, Gabriel Attal clôt un bail de moins de huit mois à Matignon. Conséquence logique de la défaite macroniste aux élections législatives anticipées du début de l’été. Après une dissolution qu’il n’attendait pas, actée par celui dont il s'était rêvé héritier.

51 jours de sursis, et inédits, dans le costume de premier ministre démissionnaire n'auront pas adouci l’amertume de ce départ. Il quitte la rue de Varenne avec ce record peu enviable, aussi vite qu’il y était arrivé auréolé à 34 ans du titre prometteur de plus jeune premier ministre de la Ve République. Un passage éclair, à l’image de son ascension politique des sept dernières années. Faites de coups spectaculaires, le plus souvent furtifs et pas toujours aboutis. Jamais il ne fut resté plus longtemps en poste que comme porte-parole du gouvernement (22 mois), où il a excellé par son sens de la communication et son maniement des formules appréciées…

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