Face au repli du marché automobile, les équipementiers contraints de réduire leurs coûts

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D’ici à 2028, 80% des approvisionnements en pièces de Stellantis proviendront des «pays à meilleurs coûts» a décidé le groupe dirigé par Carlos Tavares. ERIC PIERMONT / AFP

Confrontés à de faibles ventes, les constructeurs exigent de nouvelles baisses des coûts de la part de leurs fournisseurs.

La faiblesse des ventes de véhicules en Amérique du Nord, en Europe et même en Chine a grossi les stocks des constructeurs ces derniers mois. De quoi déclencher les warnings. L’abondance des stocks reflète une offre trop abondante par rapport à la demande et annonce de mauvaises nouvelles pour les industriels : des baisses de prix et une chute de la rentabilité. Cette tendance durcit un peu plus les relations entre constructeurs et équipementiers automobiles.

Surtout chez Stellantis, dont la réputation de donneur d’ordres intraitable n’est plus à faire. Désormais, Carlos Tavares, patron du groupe, prophétise des victimes parmi les fournisseurs. « La transition vers les véhicules électriques est un jeu de sévère réduction de coûts, et les fournisseurs automobiles doivent trouver comment s’adapter ou ils risquent de disparaître dans les cinq à dix prochaines années », a-t-il averti fin mai à New York, puis mi-juin à Detroit, devant les analystes financiers…

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