Doliprane : la grève se poursuit à Lisieux et est suspendue à Compiègne
La grève contre la cession des sites de production du Doliprane en France se poursuit. Le mouvement a été reconduit, mardi 22 octobre, à Lisieux (Calvados), mais suspendu à Compiègne (Oise), alors que d'autres sites ont rejoint le mouvement, a-t-on appris des syndicats. "La grève est reconduite suite au vote des salariés, car nous n'avons pas d'éléments complémentaires et les réponses apportées ces derniers jours" concernant la sauvegarde de l'emploi et de la production sur le territoire français "ne sont pas satisfaisantes", a déclaré Johann Nicolas, délégué CGT Opella du site de Lisieux, en grève depuis jeudi.
"On fera la même demain, nous aurons la visite d'Olivier Faure sur le site", a ajouté le syndicaliste de ce site dédié à la production du Doliprane qui compte 250 emplois, précisant que "d'autres sites Sanofi sont en grève aujourd'hui en soutien : Ambarès, Sisteron, Aramon et Maisons-Alfort".
Des négociations à Compiègne la semaine prochaine
A Compiègne, une assemblée générale s'est déroulée mardi matin, d'après Adil Bensetra, coordinateur adjoint CFDT de Sanofi Compiègne, et une autre a lieu dans l'après-midi. Pour l'instant, "nous n'allons pas reconduire la mobilisation", a-t-il expliqué, avant de prévenir que "dès la semaine prochaine, nous allons entamer les négociations et si ça ne se passe pas bien, s'il y a une perte des acquis sociaux, il y a aura une nouvelle mobilisation". Adil Bensetra estime qu'elle sera bien plus importante, si c'est le cas, parce que ça concernera "tous les salariés", affichant l'objectif de 250 grévistes.