Deux créations franciliennes, l’une signée Kengo Kuma, l’autre Dominique Perrault, font partie des finalistes du Prix Versailles soutenu par l’Unesco.
Passer la publicité Passer la publicitéDeux Françaises sur le podium. La gare de Saint-Denis Pleyel, conçue par l’architecte japonais Kengo Kuma, et celle de Villejuif-Gustave Roussy, imaginée par Dominique Perrault, font partie des sept « plus belles gares du monde » en 2025, selon le Prix Versailles. Une récompense soutenue par l’Unesco, qui englobe plusieurs compétitions architecturales. Elle vise à mettre en lumière des réalisations alliant esthétique, innovation, considérations écologiques et recherche de convivialité.
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Cette liste de finalistes rendue publique lundi à Paris, avant le tiercé des lauréats fin novembre, montre que les gares redeviennent un « terrain de jeu » pour de grandes signatures, observe Jérôme Gouadain, secrétaire général du prix.
Passer la publicitéOutre ces deux gares qui jalonnent le Grand Paris Express, le jury a distingué cinq autres établissements. La gare Gadigal à Sydney en Australie, conçue par le cabinet Foster + Partners ; la gare de Mons en Belgique bâtie par l’Espagnol Santiago Calatrava ; celle de Baiyun à Canton en Chine signée par l’agence japonaise Nikken Sekkei ; deux réalisations à Ryad en Arabie saoudite, la gare KAFD imaginée par Zaha Hadid Architects et celle de Qasr Al Hokm de l’agence norvégienne Snohetta.
C’est la première fois, depuis que le prix a été lancé en 2015, qu’autant de grands noms de l’architecture apparaissent dans la catégorie des gares, souligne Jérôme Gouadain. La relance des transports en commun à travers le monde conduit à une augmentation des budgets.
Huit catégories architecturales
Le Prix Versailles récompense des réalisations architecturales récentes dans huit domaines. Après les catégories musées, hôtels, restaurants, universités, aéroports, commerces et gares, la liste s’achèvera avec les plus beaux stades du monde, fin novembre.
Pour départager les finalistes, un jury international présidé par une personnalité du monde de la culture, et comprenant quatre architectes de renom, choisira d'ici la fin de l'année trois réalisations dans chacune des huit catégories. Elles recevront un « titre mondial » lors d'une cérémonie au siège de l'Unesco à Paris. Le jury 2025 pour l’étape finale de la sélection n’a pas encore été dévoilé.
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L’an dernier, il était composé de l’Américain Daniel Libeskind (Musée Juif de Berlin, Royal Ontario Museum de Toronto), du Japonais Sou Fujimoto, de l’Anglo-ghanéen David Adjaye et du Chinois Wang Shu, lauréat du prix Pritzker en 2012. À leurs côtés siégeaient le chorégraphe Benjamin Millepied, l’actrice espagnole Blanca Suarez, la violoniste allemande Julia Fischer et la styliste chinoise Guo Pei.