Les Israéliens soutiennent l’échange mais ne le portent pas au crédit de Netanyahou

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La désaffection envers Benyamin Netanyahou (ici, le 28 octobre, à Tel-Aviv) est telle que des voix commencent à se faire entendre au sein du Likoud en faveur de sa démission. POOL/via REUTERS

ANALYSE - De nombreux Israéliens ont le sentiment que le Hamas est maître du jeu et a réussi à exploiter à fond le point faible de l’État hébreu, à savoir le sort des otages.

Tel-Aviv

«Nous allons les accueillir dans le silence.» Ce titre d’un éditorial du grand quotidien Yedioth Ahronoth vendredi matin résumait l’ambiguïté des réactions des Israéliens à la libération d’un premier contingent de 13 femmes et enfants otages après 49 jours de captivité dans les tunnels du Hamas à Gaza. Pour quelque 220 autres Israéliens et étrangers eux aussi kidnappés le 7 octobre, lors de la sanglante incursion des islamistes dans le sud d’Israël, le cauchemar se poursuit.

Aussi, de nombreux Israéliens ont le sentiment que le Hamas est maître du jeu et a réussi à exploiter à fond le point faible de l’État hébreu, à savoir le sort des otages. En prime, le mouvement islamiste palestinien va bénéficier de quatre jours de cessez-le-feu qui vont lui permettre de panser ses plaies après les coups très durs que lui a portés l’armée israélienne. Les proclamations des dirigeants politiques et militaires, affirmant haut et fort qu’à l’issue de la «pause» dans les combats, l’armée israélienne…

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